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Lao Sheng raconte à Fleur de Printemps la légende de Zhang, un jeune peintre en fuite, caché au fin fond de la forêt par un vieil ermite qui lui apprend tous les secrets de la soie, sa fabrication et son usage pour la peinture. Les progrès de Zhang sont extraordinaires : en plus d’être belles, ses toiles ont le pouvoir d’être vivantes. Mais la puissance de son art comporte des dangers…

LAURÉAT PRIX BENJAMIN ST BENOIT 2014

LAURÉAT PRIX PAYS BOULAGEOIS 2013

La structure narrative de ce petit roman est la même que celle du très bon Bao et le dragon de jade : des allers retours très vivants entre les commentaires de la fillette qui s'enthousiasme, s'impatiente, invente une suite et le récit de son grand-père qui lui conte une légende chinoise. Ici, pas d'exotisme de pacotille : de par sa formation, PascaI Vatinel est imprégné de culture asiatique. Il plonge le lecteur dans un autre monde avec le jeune Zhang dont le pinceau et les couleurs sont le seul bagage. À elles seules, les aventures du "peintre magicien" suffiraient à captiver l'enfant. Au passage, il découvrira aussi qui est Confucius et d'où provient la soie. II pourra aussi s'interroger sur le travail du regard car, comme le dit au jeune Zhang l'ermite, son maître, « Nous ne voyons pas tous la même image lorsque nous en contemplons une ».
La semaine (Moselle) Anny Marzolin
Si l’histoire de Zhang est exemplaire, c’est parce qu’il est très jeune, très seul, menacé et… talentueux. Le jour où il montre ses dessins à un vieil ermite au fond d’un bois, sa vie change: l’aïeul est un artiste, qui non seulement peint, mais fabrique lui-même la soie de ses tableaux. Il transmet son savoir au jeune garçon, et lorsqu’il est temps pour celui-ci de s’en aller, une autre initiation commence, celle de la vie en société. Zhang, le peintre magicien est aussi une belle réflexion sur le regard, celui que l’on pose sur le monde puis, plus tard, le regard intérieur du sage.
Le Temps Livres Sylvie Neeman

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